tagada
bienvenu vite nulle part
ici rien jamais ne dure
rien sinon les souvenirs
de ce qui n’a jamais été
on est nulle part, nulle part, partout dépourvu
nulle part, on est nulle part, partout hors de vue
vivre me rend malade
si malade que je préfèrerai mourir
dans les entrailles de la bête
je ne peux mentir
t’es nulle part, nulle part, partout dépourvu
nulle part, t’es nulle part, partout hors de vue
plus rien à faire
plus rien à ressentir
on s’en fout de ce que tu veux
alors pour te sentir mieux tu persistes
afin de ne jamais capituler face à tes idéaux
et vivre éternellement
et pour toujours, tu es pour toujours
éternellement à moi
on ne pose pas la question
l’empreinte vaine d’un autre jour
les sillons sans fin d’un rockeur déchu
regard sombre et lèvres fardées
lustre terni par l’angoisse de l’oubli
et dans tes tristes engrenages
tu resteras toujours
désespéré et frustré - qui que tu sois
et tu rayonnes pourtant
quelque part - il planque sa triste mine derrière ses mèches
un diamant enfoui qu’on ne peut atteindre
une lueur insoupçonnée qui peine à se révéler
puisse le prince des ténèbres être maudit à jamais
et dans tes tristes engrenages
tu resteras coincé
t’enflammant à toute allure
paumé dans tes rêves et schémas d’ado
les traces inutiles, les jours creux
les tours solitaires des erreurs à foison
visages oubliés et amours fanés
avancer était vital
car si tu cèdes, tu abandonnes
et dans tes tristes engrenages
tu resteras
t’enflammant à toute allure
paumé dans tes rêves et schémas d’ado
pardonner
dix fois déraciné
j’ai oublié comment tout cela a commencé
môme illégitime d’un fils bâtard
d’un enfant du soleil à l’oeil sauvage
et pareil à la pluie, je suis autre
tout en étant le même, je ne ressens rien
domptant le fou encore
réfrénant ses prétentions
j’oublie d’oublier, rien n’est important
domptant le fou encore
j’ai pressenti ma chute
avant même d’avoir su parler
et je me rappelle ces anniversaires
fêtes absentes qui ne reviendront pas
domptant le fou encore
réfrénant ses prétentions
j’oublie d’oublier, rien n’est important
domptant le fou encore
j’oublie de m’oublier
j’oublie d’oublier tu vois
à mes yeux rien n’est important
j’ai senti ma perte
avant même d’avoir su m’exprimer
et tout du long, j’ai su que c’était faux
mais j’ai fait avec, sur mon air d’anniversaire
domptant le fou encore
réfrénant ses prétentions
j’oublie d’oublier, rien n’est important
domptant le fou encore
amour
à mes torts et mes erreurs de lâcheté
elle frétille sur le twist de jules & jim
nés des airs et des gages, mes élans de folie affirment:
c’est ok, c’est ça l’amour
c’est ce que tu voulais voir, qui tu voulais être
l’appétit dont t’avais besoin, elle le comblera
l’amour, c’est qui tu sais
le blues des mitraillettes, son assaut vide si rude
je suis inconscient, perdu dans tes projections
j’ai déjà trop des miennes, les miennes plus toi
car je te connais, t’es l’amour
c’est ce que tu voulais voir, qui tu voulais être
l’appétit dont t’avais besoin, elle le comblera
l’amour, c’est qui tu sais
puis-je lever les yeux vers toi comme tu les abaisses sur moi ?
puis-je éprouver en toi ce que tu as ressenti en moi ?
je ne peux réfréner tes visions, je ne peux m’empêcher d’être
l’appétit dont j’avais besoin, elle le comblera
l’amour, c’est qui tu sais
galapogos
n’est-ce pas dingue de continuer à agir comme des gosses
lovés au sein de nos précieuses chimères ?
sauve moi de moi-même, de tout ce en quoi je crois
je ne refuserai pas la douleur
je ne nierai pas le changement
et si je devais ici perdre grâce à tes yeux
m’abandonnerais-tu toi aussi ?
grave ton coeur sur l’écorce d’un vieux chêne en souvenir de nous
murmure-moi des mots tendres lors des adieux
et assure-moi d’incarner encore
l’homme que je suis censé être
je ne refuserai pas la douleur
je ne nierai pas le changement
et si je devais ici perdre grâce à tes yeux
m’abandonnerais-tu toi aussi ?
trop tard pour faire demi-tour à présent, je perds les pédales
et je change et change encore
et si l’on mourait dans l’instant, ce cinglé que tu aimes malgré tout
serait ici avec toi
je ne refuserai pas la douleur
je ne nierai pas le changement
et si je devais ici perdre grâce à tes yeux
m’abandonnerais-tu toi aussi ?
porcelina des océans infinis
aussi loin que tu m’emmènes, c’est là-bas que j’imagine
le royaume de mes douces folies
flottant sur les feuilles
sur un lointain rivage, elle m’appelle
alors que mes gardes-fou tombent de sommeil
les tâtonnements de mon séjour sous projecteurs
le frimas de mes malheurs
m’ont donné le courage d’avoir peur
et dans ma tête je suis quiconque
et dans ma tête
sans prêter attention à ce monde
sans se soucier de cette existence
c’est ce que tu prends qui donne sens
porcelina du bleu profond des océans
dans le sillage des pensées imprudentes
émerge la lueur du bon, la lumière du vrai
d’un pas léger et sans artifice
je trace à l’écart mon chemin
accompagné des dieux et de leurs créations
au milieu de la souillure et des maladies
porcelina, c’est là-bas qu’elle m’attend
où les coquillages entonnent des berceuses
où les murmures résonnent au plus profond de moi
pensées enfouies et autres prétextes
mes désirs refoulés s’animent enfin
sans prêter attention à ce monde
sans se soucier de cette existence
c’est ce que tu prends qui donne sens
et dans ma tête je suis quiconque
dans ma tête je suis chacun de vous
tu donnes sens
tout va bien
tu donnes sens
porcelina du bleu profond des océans
le grand soir
le temps n’est en rien lui-même
tu ne peux rien quitter sans abandonner une part de jeunesse
et nos vies sont modifiées pour toujours
nous ne serons plus jamais les mêmes
plus on change moins on le ressent
espère, crois en moi, accepte
que la vie peut être différente, que tu n’es pas figé en vain
nous ne sommes plus les mêmes, ce soir nous sommes différents
ce soir, si radieux
le grand soir
et tu doutes en permanence
sûr pourtant que tu pourrais avoir raison
si seulement tu t’exposais à la lumière
et les braises jamais ne tiédissent dans ta ville à l’orée du lac
l’endroit où tu es né
espère, crois en moi, aies confiance
en l’ardente urgence de l’instant présent
et si tu crois qu'il n’y a aucune chance
ce soir, si radieux
le grand soir
nous crucifierons les traîtres
nous réparerons les torts, nous ressentirons tout
nous trouverons un moyen de sanctifier la nuit
insaisissables moments de ta vie
l’impossible devient possible
crois en moi ce soir, tout comme je crois en toi
nul
ma réflexion, sale miroir
rien ne me connecte à moi-même
je suis ton amant, ton nul
je suis le visage dans tes songes de verre
alors garde tes prières
pour quand vraiment on en aura besoin
balance tes questions et décolle
on y va ?
c’est elle qu’il me faut
tout ce dont j’ai tant besoin
car elle est faite pour moi
le vide est solitude, la solitude est ordre
l’ordre est dogme et dieu est vide tout comme moi
ivre de folie, je m’éprends de ma tristesse
faussaires à la con, royaumes enchantés
les moutons de panurge rongent leur frein
je n’ai jamais montré que j’étais à la dérive
je n’ai jamais montré que je touchais le fond
tu t’en veux de ce que tu ne peux ignorer
tu te détestes de vouloir toujours plus
c’est elle qu’il me faut
tout ce dont j’ai tant besoin
elle est faite pour moi
ma seule et unique
l’obus aux ailes de papillons
le monde est un vampire, envoyé pour purger
des prédateurs méconnus t’épinglent face aux flammes
et quel mérite je retire de ma souffrance ?
des désirs trahis et quelques miettes du jeu ?
même si je le sais - je suppose que je vais afficher
mon détachement et ma froideur - tel vieux taf
malgré toute ma rage, je reste juste un rat en cage
puis on va nous dire que ce qui est perdu l’est pour toujours
malgré toute ma rage, je reste juste un rat en cage
à présent je suis à poil, tel un animal
mais peux-tu simuler jusqu’au concert suivant ?
et que veux-tu au juste ? je veux changer
et qu’est-ce que tu y gagnes
à rester toujours le même ?
même si je le sais - je suppose que je vais afficher
mon détachement et ma froideur - tel vieux taf
malgré toute ma rage, je reste juste un rat en cage
puis on va nous dire que ce qui est perdu l’est pour toujours
malgré toute ma rage, je reste juste un rat en cage
dis-moi que je suis le seul
dis-moi qu’il n’y a personne d’autre
jésus était un fils unique
dis-moi que je suis l’élu
pour toi jésus était fils unique
malgré toute ma rage, je reste juste un rat en cage
et je persiste à croire que je ne pourrai être sauvé
va te faire foutre (ode impersonnel)
je reviendrai pas
je céderai jamais
jamais je serai lueur quand tu craches
je déconnecte le geste
je détache les points
je me débranche de moi-même
et tu te trompes, c’est toi qui fais semblant
de vivre, de respirer et de mourir
ce message s’adresse à qui ose écouter un taré
tu ne peux me faire revenir, tu ne peux me raisonner
car je te renvoie tout
à travers les ruelles saintes, les épaves vivantes
sèment le chaos sur ce monde
les désenchantés, les romantiques,
corps, visage et âme qui t’appartiennent aspirés par ce béant trou noir
tu peux détruire l’esprit - démolir le corps - mais jamais anéantir le coeur
et avec toi, pas d’autre choix que de déconnecter
ça paraît évident
plus besoin de ton amour pour débrancher
aux ados qui traînent en bagnoles tuning
placentas lubrifiés, toux de néon
galaxies remplies de moins que rien
qui nous balancent leurs saluts à la gueule
j’ai brandi une hache vierge à sa petite chérie
perdu mon innocence avec une mauvaise fille
je griffe mon visage entre des mains d’enclume
et j’enroule ma langue autour d’un bec de bourdon
et je te renvoie tout
pas moyen, plus besoin de ton amour pour débrancher
ça paraît évident, plus besoin de ton amour pour débrancher
pas moyen de déconnecter
ça paraît évident
plus besoin de ton amour pour débrancher
pas moyen de déconnecter
cupidon du trépas
cupidon a préparé son arc d’amour
pour mieux décocher flèches sublimes en son âme
et attirer promptement son attention
sinon demain baisers corrosifs et coups de sang
figeront la moelle de ses os
si le diable te surprend prends garde à toi
plus la tentation est grande plus il se délecte
sa bouche: la malice qu’il recherche
son coeur: le détenu à qui il prête sa voix
amants épris par l’écho de sa musique, prudence
votre monde volera en éclats d’un claquement de doigt
par la moindre flèche planquée sous votre manteau
et dans la contrée des amants maudits
des vagabonds aux coeurs arides
errant à jamais entre missives fanées et pulsions démoniaques
nous recherchons l’inaccessible et prononçons l’indicible
nos espoirs déchus se réduisant en amas de poussières
dans la foi, la compassion et l’amour
bâillon
je crains d’être ordinaire, pas bien différent
de rester englué ici et périr au milieu des regrets
dérivant de jour en jour
car tout ce que j’ai pu dire
ainsi que tout ce que j’ai pu faire est mort et enterré
et de même que tout se termine un jour
que les plus grands amours se défont
je sais que j’appartiens à ce monde
ma vie a été incroyable
bénie, maudite et conquise
le temps cicatrise mais je suis à jamais blessé
par les redondances du chemin
mais au fait as-tu déjà écouté les mots
que je chante dans ces chansons ?
ils s’adressent à la fille que j’ai toujours aimé
le goût de l’amour peut-il être si amer ?
et de même que tout se termine un jour
que les plus grands amours se défont
je sais que j’appartiens à ce monde
et dans mon esprit, alors que je planais
loin au-dessus des nuages
des enfants ont ri de moi et de mes prétentions d’éternité
mais je savais exactement où j’en étais
j’avais compris le sens de tout ça
mesuré la distance jusqu’au soleil
reçu l’écho tracé par l’amour
déchiffré les secrets de tes flèches
saisi la futilité de la jeunesse
connu la solitude du coeur
perçu les murmures de l’âme
et le monde qui se dessine dans tes mains
le monde qui est gravé sur ton coeur
ce monde si difficile à comprendre
celui sans lequel on ne peut vivre
j’ai entendu son silence
entraîne-moi
entraîne-moi dans les bas-fonds
tu m’emmèneras dans les tréfonds ?
mais pourquoi diable n’y a-t-il pas de lumière ?
et si je n’arrive pas à dormir, je pourrai compter sur toi ?
je ne vois que toi, partout
prends ma main, je ne sais plus d’où je viens
dans mon coeur je perçois toutes mes failles
tu m’aideras à comprendre ?
et je crois en toi
t’es mon autre moitié
celle qui apaise et cicatrise
dans ton sommeil, dans tes songes, je serai là pour toi
dès que je t’entends chanter
le soleil se lève, j’entends qu’ils m’appellent
je t’ai enlacé, amour d’autrefois, la vie venait de commencer
et je ne vois que toi
les trompettes ont retenti et les anges ont regagné l’autre rive
je ne vois que toi, tu es tout ce qu’il me faut
l’amour divin réside en chacun de nos coeurs