Qu’entends-tu toi du dehors des choses ?
des épreuves enfouies, des révoltes trop ouïes
de ces mains usées de passé
de ces pas foulés vers l’avenir
Regards capturés en présent impatient
éternellement
images-frères d’âmes
armes assumées de nos bontés cachées
Ici ton pays
le mien là-bas
jours seuls avec moi
eux parfois
Collectif intérieur
nos racines, tu sais toi comment ?
le visible, puis le reste
à jamais invisible
D’internes révolutions
en douces émeutes
chaos trop pleins de riens
absence
Perspectives d’un évident héritage
intimes ordinaires
instants déplacés
Depuis cet interstice imparfait
reconquérir l’étendue du souvenir
débris de caresses ensevelies
Puiser la présence par delà l’espace clos
convoquer l’amour
ce détail oublié
Accueillir la permanente tempête
faire face à l’ampleur de vie
abdiquer
Naissance d’un futur qui n’adviendra
« oui » à mélodie de l’air
échappée d’enfance
Fables de l’avant-ça à ré-apprendre
projectiles sculptés
d’un oeil en perpétuel combat
Vide en plus à surmonter
fondre enfin nos poreux êtres
espace calme